DES SIGNAUX PARTANT DANS TOUS LES SENS, par François Leclerc

Billet invité.

Qui l’aurait prédit il y a encore quelques jours, les élections législatives allemandes de septembre prochain ne sont plus synonymes de quatrième mandat garanti pour Angela Merkel ! Bénéficiant d’une soudaine et puissante percée dans les sondages, un SPD désormais dirigé par Martin Schulz a ouvert le jeu politique, plaçant désormais la chancelière sur la défensive. Le nouveau secrétaire général peut aujourd’hui prétendre lui succéder au sein d’une nouvelle grande coalition qu’il dominerait, si les sondages le confirment.

NE PAS ÊTRE EN RETARD D’UN MÉTRO… par François Leclerc

Billet invité.

Dans les propos tenus par Yanis Varoufakis à ses interlocuteurs de l’Official Monetary and Financial Institutions forum de Londres, les préparatifs d’un réseau alternatif de paiement interne à la Grèce ont le plus retenu l’attention en raison de leur caractère spectaculaire. Sa description des divergences au sein du camp des créanciers est pourtant autrement plus instructive et éclairante pour l’avenir des négociations qui viennent d’être à nouveau engagées.

GRANDE POLITIQUE ET PETITS CALCULS, par François Leclerc

Billet invité.

Parlant de Wolfgang Schäuble, Yanis Varoufakis déclarait, du temps où il le fréquentait assidûment lors des réunions de l’Eurogroupe, qu’il était le seul de ses interlocuteur à avoir « de la substance ». On ne peut pas en effet reprocher au ministre allemand des convictions pro-européennes affirmées pourvues d’une incontestable cohérence. A bien y regarder, c’est d’ailleurs à leur source que François Hollande vient de puiser ses propositions d’une avant-garde européenne, dans l’intention de ne pas perdre totalement la main.

LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ… par François Leclerc

Billet invité.

Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, est sur le départ et, ce qui lui donne l’opportunité de livrer sur son blog « quelques réflexions » pas tout à fait anodines. Il apporte ses réponses à quatre questions dérangeantes sur la Grèce, qu’il n’esquive pas : le premier programme de 2010 n’aurait fait qu’alourdir la dette, le financement accordé aurait servi à rembourser les banques étrangères, les réformes exigées auraient produit une dépression économique, et les créanciers persévèreraient dans l’erreur. Nous voilà loin des histoires pour enfants abondamment reproduites dans les médias.

LA CORDE EST TRÈS TENDUE… par François Leclerc

Billet invité.

Rejetant l’ultimatum de Jeroen Dijsselbloem lui enjoignant de solliciter une extension du plan de sauvetage existant qui lui lierait les mains, le gouvernement grec a répliqué en annonçant qu’il allait lui adresser une demande d’extension du financement européen, pour 4 ou 6 mois suivant les sources. En l’assortissant de trois garanties : pas de retour en arrière sur les réformes déjà réalisées, poursuite de la réalisation d’un excédent budgétaire primaire, et remboursement intégral des créanciers. En contre-partie, le gouvernement grec serait libre de mener sa politique de réformes, dans l’attente de la mise en forme et de l’adoption … Lire la suite

ON EN SAIT UN PEU PLUS… par François Leclerc

Billet invité. Ouvert aux commentaires.

L’intention aurait été de saboter un accord lors de la réunion d’hier de l’Eurogroupe que l’on ne n’y se serait pas pris autrement. La comparaison entre les deux projets successivement présentés au ministre grec des finances, l’un avant la séance par Pierre Moscovici, et l’autre durant celle-ci par Jeroen Dijsselbloem le met clairement en évidence. On peut lire ici le premier que Yanis Varoufakis a déclaré s’être préparé à signer.

Plus question dans le second d’entre eux du nouveau « programme intermédiaire » évoqué dans le premier, mais la référence insistante à l’actuel programme qui … Lire la suite